PICK&READ
Bonjour !
Connectez-vous pour afficher vos livres, identifier ceux en cours de lecture ou déjà lus
Pas encore de compte ?
La subjectivation du lecteur dans l'oeuvre romanesque
L'écriture de Sony Labou Tansi est une écriture subversive, "J'écris pour qu'il fasse peur en moi" dit-il dans la préface de La vie et demie. Les dictatures sont toujours abjectes, elles humilient les hommes. Décrire la violence aveugle qu'elles engendrent suscite un sentiment d'horreur. Sony Labou Tansi n'épargne donc pas son lecteur, mais loin d'attendre de lui de l'empathie, il préfère le bousculer, le déranger, le déstabiliser dans ses habitudes mêmes de lecteur. L'esthétique sonyenne renouvelle ainsi les codes traditionnels du roman pour les mettre au service d'une vision du monde. Le défi de Sony Labou Tansi est aussi un défi littéraire.
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies qui permettront notamment de vous offrir contenus, services, et publicités liés à vos centres d'intérêt.